Le taux de diffusion radiophonique à Boumerdès qui est "très élevé" comparativement à d’autres régions est estimé actuellement dans cette wilaya à 77% dont 23 % de zones d’ombres, a indiqué dimanche le ministre de la Communication, Hamid Grine.
"Le taux de diffusion, à Boumerdès, sera porté à 95% vers la fin 2016, au même titre qu’au niveau de toutes les zones peuplées du pays qui seront ainsi alignées aux normes mondiales en la matière", a précisé le ministre en marge d’une visite de travail dans la wilaya.
Intervenant en direct à la Radio régionale de Boumerdès, M. Grine a fait état du "lancement, depuis 2014, d'une stratégie permettant la suppression définitive des zones d’ombres qui affectent la diffusion radiophonique et télévisuelle à travers le pays".
Cette stratégie, a-t-il dit, est basée sur la "généralisation de la Radio diffusion system (R.D.S), à l’horizon 2017". Un système qui permettra la réception, via satellite, différentes stations radiophoniques et télévisuelles, en plus de l’Internet, a-t-il expliqué.
D’autre part, le ministre a annoncé la délivrance, à ce jour, de 2.600 cartes de journalistes professionnels provisoires dans le cadre de la réorganisation du secteur, ajoutant que la commission provisoire chargée de l’opération de délivrance de ces cartes devrait en distribuer entre 3.000 et 3.500 unités, avant "l’organisation des élections".
M. Grine a invité, à l’occasion, les journalistes à la nécessité de "bien s’organiser" dans une "association nationale forte" ou un "syndicat professionnel" qui fera office de "moyen de communication et de pression", pour parler en leur nom et défendre leurs droits, a-t-il insisté.
Il a en outre appelé les organes de presse, notamment ceux du secteur privé, à "réaffecter un taux de 3% de leurs entrées provenant de la publicité à l’amélioration des conditions de travail de leurs journalistes, sur le double plan salaire et formation".
Soulignant, à ce titre, que son ministère a organisé, à ce jour, 13 sessions de formation au profit de journalistes professionnels, le ministre a relevé que "peu" d’éditeurs de la presse écrite qui bénéficient de près de 80% du taux global de publicité publique "appliquent ce que stipulent les lois en vigueur" dans le domaine. APS