L’arrêt du conflit à Ghaza : le Hamas pose ses conditions

Le Hamas a remis les conditions d'une trêve avec Israël à l'Egypte, au Qatar, à la Turquie, à la Ligue Arabe et au président Palestinien, Mahmoud Abbas, a indiqué, hier, le mouvement de résistance.

C'est la première fois que le président Abbas, chef de l'Autorité Palestinienne qui administre des zones en Cisjordanie, est publiquement cité comme partie prenante du processus par le Hamas, de facto au pouvoir à Ghaza. 

A Ramallah, Yasser Abed Rabbo, le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par M. Abbas, a entériné les demandes du Hamas au nom du programme national Palestinien pour aboutir à un Etat souverain.      

 « Les demandes de la Résistance sont aussi nos demandes », a souligné M.  Abed Rabbo dans une interview à la télévision Palestinienne. « Si Gaza est brisée, tous les Palestiniens seront brisés », a-t-il déclaré.

Un haut responsable Palestinien à Ghaza a rappelé, hier, les conditions du Hamas à un cessez-le-feu :  

- « La fin de l'agression contre le peuple Palestinien ».

- La levée complète du blocus de Ghaza, en place depuis 2006.

- L'ouverture du poste-frontalier de Rafah avec l'Egypte.

 - La liberté de mouvement pour les habitants de Ghaza dans la zone frontalière avec Israël. 

- La suppression de la « zone tampon », interdite aux habitants de Ghaza, à la frontière.

- L'autorisation de pêcher jusqu'à 12 milles marins des côtes de Ghaza.  

- La libération des prisonniers arrêtés de nouveau avoir été relâchés dans le cadre de l'accord d'échange avec le soldat israélien Gilad Shalit, en 2011.

Le Hamas a affirmé ne pas avoir été mis au courant de cette proposition et l'avoir apprise par les médias, ce qui l'a rendu furieux. Le mouvement islamiste veut impliquer ses alliés Turc et Qatariote dans toute initiative de trêve. 

Monde, Asie