Longtemps attendu et revendiqué par les féministes, un projet de loi modifiant le code pénal sera, bientôt, soumis au parlement. Cette réforme, qui condamne explicitement les violences à l’égard des femmes, prévoit de lourdes sanctions à l’encontre des auteurs des violences. Une avancée importante, mais qui reste insuffisante pour les députés.
Reprenant l’argumentaire des féministes algériennes, le député du parti des travailleurs, Ramdhan Taâzibt dénonce la disposition «absurde» qui prévoit que lorsque la femme pardonne à l’homme qui l’a violée ou violentée, les poursuites judiciaires seront annulées.
Les amendements sont importants mais la loi ne peut à elle seule en finir avec les violences contre les femmes, explique, pour sa part, le sénateur du FLN, Bachir Chebli. Ce dernier recommande un appui de la loi par le travail de sensibilisation.