Procès Sonatrach 1 : la séance levée en raison de l'absence de l'interprète d'Italien

La séance du tribunal criminel près la Cour d'Alger pour l'examen de l'affaire sonatrach1 était suspendue jusqu'à 16h 30 en raison de l'absence de l'interprète d'Italien pour l'audition du représentant de Saipem.

Le tribunal a convoqué des interprètes assermentés pour l'Allemand, le Français et l'Italien afin de pouvoir auditionner toutes les parties impliquées dans cette affaire mais l'interprète d'Italien ne s'est pas présenté. 

Le procès a débuté dans l'après-midi (14h) car les avocats des prévenus se sont prévalus auparavant de moyens de forme pour contester la constitution de partie civile par le Trésor public et invoquer l'extinction de l'action publique.

Dix neuf (19) personnes dont des responsables du groupe Sonatrach et de sociétés étrangères qui doivent répondre de faits liés à la corruption dans le cadre de l'affaire dite Sonatrach1.

Les faits reprochés aux prévenus sont l'association de malfaiteurs, la passation de marchés contraires à la loi pour accorder des privilèges injustifiés à des tiers, blanchiment d'argent, augmentation de prix dans des contrats avec une entreprise publique, détournement de deniers publics,  le blanchiment d'argent et corruption.

Huit (8) directeurs exécutifs de Sonatrach dont Amar Zenasni responsable du transport par pipeline et le directeur des activités d'amont Belkacem Boumediène sont dans le box des accusés avec 4 sociétés étrangères qui ont bénéficié frauduleusement de marchés publics, au préjudice de Sonatrach, selon le rôle l'arrêt de renvoi.

Selon l'arrêt de renvoi, les faits concernent cinq (5) marchés frauduleux d'une valeur de 1100 milliards de centimes accordés par l'ex PDG de Sonatrach, Mohamed Méziane, au groupe allemand Contel Algérie Funkwerk Pletarc dans le cadre d'un projet d'acquisition d'équipements de télésurveillance et de protection électronique des complexes du groupe national à travers le pays.    

Le groupe Sonatrach, selon l'arrêt de renvoi toujours, a conclu un marché frauduleux avec Saipem Algeria  (Italie) pour la réalisation du gazoduc liant l'Algérie à l'Italie ( Sardaigne).               

Un autre dossier lié à ce procès concerne le marché de réfection de l'immeuble de Sonatrach, situé boulevard Ghermoul, attribué en infraction à la loi, à l'entreprise allemande IMTECH. 

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