L’Algérie et l’Italie attachées à l'intégrité territoriale de la Libye

L’Algérie et l’Italie ont renouvelé, mercredi soir à Rome, leur "ferme attachement" à l’unité et à l'intégrité territoriale de la Libye ainsi qu’à la formation, dans les "plus brefs délais", d'un gouvernement d'union nationale.

"L’Algérie et l’Italie ont renouvelé leur ferme attachement à l’unité, la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Libye", indique la Déclaration finale  conjointe ayant sanctionné la 3e réunion de haut niveau algéro-italienne, tenue le même jour à Rome.

"Les deux parties ont réitéré leur soutien déterminé au processus de dialogue parrainé par les Nations Unies visant à favoriser la formation, dans les plus brefs délais, d'un gouvernement d'union nationale à même de stabiliser et de reconstruire le pays et de lutter contre le terrorisme", ajoute la même source.

Elles encouragent aussi les parties libyennes concernées à poursuivre  "inlassablement" le dialogue inclusif - à l’exception des groupes terroristes  identifiés en tant que tels par le Conseil de sécurité - dans le cadre du processus  engagé par les Nations unies, est-il mentionné dans le document. 

Exprimant leur "vive préoccupation" face à la détérioration de la situation sécuritaire et la recrudescence des activités terroristes dans la région, les deux pays ont réitéré leur "détermination" à travailler ensemble, dans le cadre bilatéral et multilatéral, pour répondre aux questions de sécurité d’intérêt commun dans la région méditerranéenne.

"A cet égard, le Sommet bilatéral (la 3e réunion de haut niveau) a donné une nouvelle impulsion aux efforts conjoints dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme dans la région, tout en s’assurant de la promotion des valeurs en partage, dans le cadre d’un dialogue ouvert entre les civilisations", est-il noté dans la Déclaration finale conjointe.

Notant avec "satisfaction" la réactivation du groupe de contact à haut niveau sur la lutte contre le terrorisme, dont la dernière réunion a eu lieu à Alger en mars 2015, les deux pays ont rappelé leur engagement à organiser à Rome, avant la fin de l’année, une nouvelle rencontre dans ce format dans le but de renforcer leur coopération bilatérale dans un secteur "prioritaire" pour les deux pays.

Dans le même sillage, l’Algérie et l’Italie ont "réaffirmé" leur volonté "d'intensifier" la coopération dans la lutte contre le terrorisme au niveau multilatéral et notamment au sein du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF), selon la même source. 

Pour ce qui est de la situation au Mali, le président du Conseil des ministres italien, Matteo Renzi, a reconnu l’importance du rôle joué par l’Algérie en tant que chef de file de la médiation internationale pour une solution pacifique et négociée à la crise malienne. 

Tout en se félicitant de la signature de l’accord de paix et de réconciliation à Bamako (15 mai 2015), les deux parties ont considéré que ce document est  "l’unique" moyen pour instaurer une paix durable et juste qui ouvrira la voie  à la stabilité et au développement". 

En ce sens, l’Algérie et l’Italie ont "exhorté les différentes parties à demeurer engagées de bonne foi dans le processus de mise en úuvre de cet accord", appelant à cet effet la Coordination des Mouvements de l’Azawad à s’intégrer dans le cadre de cet accord, selon la Déclaration finale conjointe. 

La 3e réunion de haut niveau algéro-italienne, tenue mercredi à Rome, a été coprésidée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le président du Conseil des ministres italien, Matteo Renzi.

APS

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