Ouverture de la 8ème édition du festival international d’Oran du film arabe

La 8ème édition du festival international d’Oran du film arabe (FIOFA) a été ouverte,  mercredi, dans la soirée, à Oran, par le ministre de la culture, Azzedine Mihoubi.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence, notamment, du ministre de la communication, Hamid Grine, du président de l’autorité de régulation audiovisuelle, Miloud Chorfi, et d’un grand nombre d’invités et d’une pléiade de vedettes nationales et arabes du monde des arts et de la culture, à l’exemple de Leïla Aloui, Yahia El Fakhrani, Sabah el Djazaîri et de la franco-italienne Claudia Cardinale.

cérémonie d’ouverture a été marquée par l’exécution par l’orchestre symphonique nationale sous la conduite du maestro Farid Aoumar, des musiques des plus grands films algériens.

Dix sept pays arabes participent aux compétitions officielles avec 38 films en lice dans les trois sections : long et court métrages et documentaire. En hors compétition, dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, il sera proposé au public cinéphile oranais quelque 14 films nationaux dont les toutes dernières productions comme «Colonel Lotfi» d’Ahmed Rachedi, «Crépuscule des ombres » de mohamed Lakhdar hamina.

Azzedine Mihoubi : «le cinéma algérien marque son retour en force»

Dans son allocution prononcée à l’ouverture du FIOFA, le ministre de la culture, Azzedine Mihoubi, a souligné, que le cinéma algérien marquait son retour en force sur la scène culturelle. 

"Le cinéma national marque son retour en force sur la scène culturelle grâce à une volonté et des efforts particuliers", dira le ministre de la culture.

Azzedine Mihoubi a estimé que le renouveau que connait le 7ème art national a été rendu effectif grâce à la volonté des créateurs fortement soutenus par les pouvoirs publics, sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika qui parraine cette nouvelle édition du festival. 

Dans son intervention, le ministre a évoqué le grand nombre d’œuvres cinématographiques produites en Algérie, ces dernières années estimant que cette importante filmographie constitue la preuve du retour du cinéma vers le public».

  D’autre part, le ministre a considéré que le slogan «La réalité dans le rôle de l’héroïsme » retenu par les organisateurs de cette édition du FIOFA est en adéquation avec les mutations et bouleversements que connaît le monde arabe notamment sur les plans économiques et culturels. «Il est évident et normal que ces réalités soient captées par les caméras et reproduites sur les grands et petits écrans ».

Il a estimé nécessaire de renforcer le rôle du cinéma et d’encourager les créateurs pour accompagner ces mutations car ils représentent une mémoire enracinant ces réalités. Le cinéma dans le monde arabe est fortement influencé par ces réalités aussi bien sur le plan des contenus et des idées développées, a-t-il ajouté.

Le ministre n’a pas manqué de mettre en exergue l’importance de ce festival devenu un rendez-vous incontournable dans le paysage culturel arabe.

Hamid Grine honore l’actrice égyptienne Leîla Aloui

L’une des invitées de marque de la 8ème édition du festival international d’Oran du film arabe, la  comédienne égyptienne Leïla Aloui, a été honnoré lors de cette cérémonie, par le ministre de la communication, Hamid Grine.

"Je suis honorée par cette distinction dont m’a gratifié le pays de l’héroïsme et de la résistance" a déclaré l’actrice arabe,  lors de la cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous cinématographique arabe qui a eu lieu au Centre des conventions d’Oran. 

Leïla Aloui a également tenu à souligner qu’elle est porteuse, par sa présence à Oran, un message d’amour, de respect et de considération au peuple algérien, exprimant également ses remerciements pour la chaleur de l’accueil et des marques d’hospitalité dont elle a fait l’objet. 

La star arabe a exprimé son souhait de voir les manifestations cinématographiques arabes, comme le festival d’Oran, devenir des espaces d’expression et de réflexion sur les questions touchant le présent et l’avenir du monde arabe. 

Coup d’envoi, jeudi, de la compétition des courts métrages

La compétition de la catégorie des courts métrages a débuté, jeudi, à la salle de la cinémathèque "Ouarsenis" d’Oran, par la projection de deux films au concours.

Il s’agit de "Mae oua dem" (eau et sang) du réalisateur marocain Abdelilah El Djohari et "El imara" (l'emirat) du libyen Mouayed Zabtiya.

Des débats sont programmés à l'issue des projections en présence de figures artistiques, de représentants des médias et d'amateurs du 7ème art, cette catégorie surtout.

A noter que le lauréat de la compétition des courts métrages sera choisi par un jury présidé par le metteur en scène de la télévision algérienne Mohamed Hazourli et constitué du critique cinématographique égyptien Ahmed Chawki, de la journaliste et poétesse Meriem Haidari d’Iran, le réalisateur et scénariste marocain Hassan Benjelloun et la responsable du cinéma à l’Institut du monde arabe de Paris, la syrienne Liane Chouaf.

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