1962-2015 : les directeurs de la Radio et de la Télévision nationales honorés par Hamid Grine

Ils ont été vingt-quatre (24) directeurs de la Radio et de la Télévision nationales à être honorés, mercredi soir à l’hôtel Aurassi d’Alger, par le ministère de la Communication.

Par Yasmina Ferchouche

Des noms qui se sont succédé à la tête de ces deux médias lourds depuis 1962 à nos jours, une manière de célébrer la fête de l’Indépendance nationale en ce mois de Juillet pour rendre hommage à ces cadres du secteur public de l'audiovisuel.

Dans son allocution de bienvenue à cette cérémonie, et devant une assistance composée de personnalités médiatiques et de plusieurs membres du gouvernement, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a tenu à évoquer la culture du mérite et le devoir de reconnaissance envers ceux qui ont accompagné le développement de l’Algérie depuis son indépendance. De même qu’il a placé cette initiative dans le cadre de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance nationale en ce mois de Juillet.

« On ne devient pas par hasard directeur général de la Télévision ou de la Radio », tient à souligner Hamid Grine. « Il faut avoir des qualités et des compétences particulières d’intelligence, de capacité d’écoute, de respect pour le service public et surtout un amour inébranlable pour leur métier (…) Et certains, vous le savez, l’ont payé de leurs vies », poursuit le ministre, en présence des familles de ceux qui ne font plus partie de ce monde.

Et c’est inéluctablement la voix du défunt Aissa Messaoudi qui retentit en évoquant son nom en tête de la liste des personnalités à honorer à titre posthume. La voix qui, au cours de la guerre de libération nationale, mobilisait les masses populaires sur les ondes de la Radio secrète de l’Armée de libération, avant de devenir le premier directeur de la Radio et Télévision (RTA) de l’Algérie indépendante.

D’autres noms qui ont marqué cette même époque sont évoqués dont celui de Mounir Mahi qui a occupé ce poste de 1963 à 1966. Mohamed Zerrouk (1966 – 1970), le défunt Abderrahmene Cheriet, le défunt Abderrahmène Laghouati (1977 – 1983), Lazhari Cheriet (1083 - 1984), Abdelkayoum Boukabèche (directeur de la Radio nationale de 1987 à 1990),Abdelkader Brahimi (directeur de la Télévision de 1987 à 1990), Tahar Ouattar (DG de la Radio de 1990 à 1991), Abdou Bouziane, plus connu sous Abdou B. (DG de la Télévision de 1990 à 1991 puis de 1993 à 1994), Belahcène Zerrouki (DG de la Télévision de 1991 à 1992),Lamine Bechichi (DG de la Radio de 1992à 1995), le défunt Mustapha Abada, victime d’un attentat terroriste durant la « décennie noire » (DG de la Télévision de 1992 1993), Zoubir Zemzoum (DG de la Télévision de 1994 à 1996), Hamaza Tidjini Bailiche ((DG de la Radio de 2000 à 2002), Abdelmalek Houyou, actuel directeur de la TDA (Télédiffusion algérienne),Barhim Belbahri l’un des premiers présentateurs du JT (journal télévisé) du 20h (DG par intérim de la Télévision de 1997 1998), Abdelkader Leulmi (DG de la Radio de 1995 à 1998, puis DG de la Télévision de 1998 à 1999 puis de 2008 à 2012), Hamraoui Habib Chawki (DG de la Télévision de 1999 à 2008), Zouaoui Benhamadi (DG de la Radio de 2002 à 2006), Azedine Mihoubi (DG de la Radio de 2006 à 2008), Tawfik Kheladi (DG de la radio de 2008 à 2012, puis DG du groupe de la télévision nationale de 2012 à nos jours), Chabane Lounakel (DG de la Radio de 2012 à nos jours) et enfin Madani Haouas, haut cadre du secteur durant et après la guerre de libération nationale au sein de la Radio et Télévision nationale durant près de deux décennies, (DG de la télévision juste avant la restructuration de l’entreprise).

Toutes ces personnalités avaient aussi, durant leur parcours professionnel, occupé plusieurs hautes fonctions dans d’autres structures du secteur de la Communication, certains en tant que diplomates ou encore ministres.

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