Le film engagé de retour au 6eme Festival international du cinéma d'Alger

Dix-neuf films engagés entre documentaires longs métrages de fiction sont au programme du 6ème festival international du cinéma d’Alger qui se déroulera simultanément à la salle El Mouggar et la Cinémathèque d’Alger. Pour honorer la Palestine, les organisateurs ont opté pour la projection «les 18 fugitifs» à l’ouverture de cette édition.  

Coproduit par la France, la Palestine et le Canada, "Les 18 fugitives", d’Amer Shomali et Paul Cowan, est un documentaire de 75 mn mettant en relief la résistance pacifique du peuple palestinien face à l’armée israélienne. 

Alliant animation interactive en 3D, interviews et archives, le film revisite la première Intifada (insurrection) de 1987 en donnant la parole aux militaires israéliens et aux activistes palestiniens. 

La trame est bâtie sur l'histoire des villageois de Beit Sahour qui ont décidé de lancer une coopérative laitière en achetant 18 vaches auprès d’un fermier israélien.  

Apprentis éleveurs, ils produisent  clandestinement le lait qui sera distribué à la population locale grâce à la complicité de tous les habitants. Les autorités israéliennes ont déclenché une traque des "vaches cachées".

Cette traque  continue  a basculé le film dans un mouvement en images lui donnant une action, entrecoupée d'interviews. 

Peu descriptif sur le plan visuel, le documentaire sÆest noyé dans un récit narratif  dans une approche cinématographique frôlant le reportage.  

En présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, le coup d’envoi de cette édition a été marqué par une cérémonie-hommage à la mémoire du cinéaste et documentariste décédé en 2015, Malik Ait Aoudia,

Dans son allocution, le ministre de la Culture a souligné l’importance des manifestations cinématographiques, dont le Festival du cinéma d’Alger pour leur "contribution à la création d’une dynamique socioculturelle", a-t-il dit. 

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