Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a jugé, mercredi, « inacceptable » de lier le sort du président Bachar al-Assad à un règlement de la crise en Syrie.
« En principe, a-t-il souligné, il revient au peuple Syrien de prendre une décision sur l'avenir du président Assad, mais je crois aussi qu'il est inacceptable qu'une solution de cette crise dépende du sort d'un seul homme ».
S’exprimant lors d’une conférence de presse, il a noté que « certains pays » évoquent la possibilité que le président Syrien garde un poste « pendant quelques mois » après le début d'une transition, « mais, a-t-il estimé, cela doit être décidé plus tard ».
M. Ban a insisté sur l'urgence à installer un cessez-le-feu sur le territoire Syrien « dès que possible ». Cela aidera le processus politique et permettra aux humanitaires de livrer de l'aide aux millions de Syriens qui en ont urgemment besoin », a-t-il rappelé.