L'Algérie condamne avec la "plus grande vigueur" les attaques terroristes perpétrées vendredi et samedi dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, a indiqué samedi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
"L'Algérie condamne avec la plus grande vigueur les attaques terroristes qui ont ciblé hier et aujourd'hui certains lieux dans la capitale burkinabé, Ouagadougou et exprime sa solidarité avec les familles des victimes, ainsi qu'avec le gouvernement et le peuple burkinabés", a précisé la même source.
L'Algérie réitère "sa conviction que le terrorisme représente une menace globale et réelle pour la paix et la sécurité internationales et que seule une mobilisation collective de la communauté internationale et une fédération de l'ensemble de ses efforts est à même de lui faire face", a ajouté le communiqué.
Des échanges de coups de feu se poursuivaient samedi matin à Ouagadougou entre forces de l'ordre et terroristes qui ont attaqué vendredi soir un hôtel et un restaurant luxueux, faisant, selon un nouveau bilan, au moins une vingtaine de morts.
Le président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, a déclaré samedi sur les lieux de la prise d'otage, qui a fait plus de 20 morts et plusieurs dizaines de blessés, à Ouagadougou, qu'il s'agit d'un "acte barbare" qu'il faut combattre en mutualisant les efforts.
Aucun ressortissant algérien parmi les victimes
"Suite aux attaques terroristes qui ont ciblé plusieurs endroits des la capitale Burkinabé, Ouagadougou, le ministère des Affaires étrangères informe qu'aucun ressortissant algérien ne figure pour le moment parmi les victimes", a précisé le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le Centre de veille et de gestion des crises "est en contact permanent avec l'ambassade d'Algérie à Ouagadougou pour suivre de près l'évolution de la situation sur place", a ajouté le communiqué.
Dans un autre communiqué, l'Algérie a condamné avec "la plus grande vigueur" ces attaques terroristes, en exprimant sa solidarité avec les familles des victimes, ainsi qu'avec le gouvernement et le peuple burkinabés.
Selon le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, les 23 morts sont de 18 nationalités.
APS