Réforme de l’ONU : L'Algérie réaffirme son engagement pour une position africaine commune

L'Algérie a réitéré vendredi à Addis Abeba, par la voix de son ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, son engagement en faveur d’une position africaine commune qu’elle s’attelle à "promouvoir dans tous les fora bilatéraux et multilatéraux".

M. Lamamra qui a représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la réunion du comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine sur la réforme des Nations Unies, sous la présidence du chef d’Etat du Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, a souligné "l’importance stratégique" de la question de la réforme des Nations Unies. 

Il a relevé que cette réforme appelle une "action unifiée et coordonnée" de l’Union africaine afin de promouvoir les revendications "légitimes" de l’Afrique, telles qu’exprimées dans le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte.

A cette occasion, M. Lamamra a exprimé les "salutations fraternelles" et les "encouragements" du président de la République à son homologue du Sierra Leone pour "les efforts de coordination et de promotion de la position africaine commune". 

Il a également fait part de l’appréciation du président Bouteflika à ses homologues de Zambie et de Namibie qui ont accueilli durant l’année 2015 les sommets extraordinaires du comité des dix à Livingstone et à Windhoek. 

Le comité a adopté par consensus son rapport et un projet de décision que le président de la Sierra Leone a été chargé de porter à l’appréciation du sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, dont les travaux débuteront samedi dans la capitale éthiopienne.

APS

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