Ouverture des 6e Journées cinématographiques d'Alger

Les 6e Journées cinématographiques d’Alger (Jca), un événement dédié au court métrage et au documentaire, ont été inaugurées jeudi soir à Alger par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi.

Organisée à la salle de la cinémathèque d’Alger par l’association "A nous les écrans", les 6e Jca ont été inaugurées par la projection du court métrage "Un métier bien" réalisé en 2015 par le cinéaste franco-algérien Farid Bentoumi.

D’une durée de 24mn ce court métrage raconte l’histoire d’un jeune franco-algérien vivant en France et vivant de petits commerces et qui promet à sa mère, sur son lit de mort, de trouver un métier convenable et commence à enchaîner les emplois sans vraiment savoir ce qui lui conviendrait.

S’il reste intéressant sur le plan de l’écriture et du jeu d’acteur, ce court métrage représente une "succession de clichés sur l’immigration et l’islam tel que perçus en France", estiment plusieurs spectateurs qui relèvent que le choix d’un court métrage en ouverture reste "insuffisant" pour une cérémonie.

Lors de l’ouverture un hommage a été rendu à Abdou B. -Abdou Benziane de son vrai nom, disparu en 2011- fondateur de la revue "Les 2 écrans", consacrée au 7e art, et qu'il a dirigée jusqu'en 1983 par la projection de quelques images de la télévision nationale.

Initialement prévue à la salle El Mouggar, la compétition des Jca se déroulera à partir de vendredi à la salle de la cinémathèque avec à l’affiche de cette première journée dédiée au documentaire "Histoire hier et demain" de Yamina Chouikh (Algérie), "At(h)ome" d’Elisabeth Leuvrey (France), "Rouh Dinet" d’Oussama Rai (Algérie, Qatar) ou encore "Babor Casanova" de Karim Sayed (Suisse, Algérie).

La journée de samedi sera quant à elle réservée à la compétition nationale du court métrage avec à l’affiche des oeuvres telles "Douce révolte" de Fella

Bouredji (Algérie, France), "Hier, je reviendrai" de Badra Hafiane (Algérie, France), "Bounif" de Mourad Khan, "Koceila" de Tahar Houchi (Algérie, France, Suisse) ou encore "La voix du silence" de Slimane Boubekeur.

 D’autres oeuvres, courts métrages et documentaires, seront également en lice pour le Prix de l’Union arabe des associations de cinéma dont "Ni vu ni connu" de Lyes Salem, "Derniers mots" de Mohamed Zaoui, "Le jour de gloire" de Adel Ben Bella ou encore "Le seuil" du Marocain Allal El Alaoui.

Fondées en 2009 par l’association "A nous les écrans", les Jca, initialement prévues en novembre 2015, se poursuivent jusqu’au 8 février.

APS

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