De violents combats ont opposé, dimanche, les forces Azerbaïdjanaises et Arméniennes à la frontière du Nagorny Karabakh où se déjà sont déroulés, vendredi soir et samedi, les affrontements les plus meurtriers depuis la fin de la guerre en 1994, ont rapporté des médias.
Après que la Russie et des pays occidentaux aient appelé au calme, après ces combats qui ont fait plus de 30 morts, dont deux civils, la stabilisation qui avait semblé s'installer n'a finalement pas duré.
« Les forces arméniennes ont violé le cessez-le-feu 130 fois durant la nuit, tirant au mortier, au lance-grenade et avec des mitrailleuses de gros calibre », a déclaré le ministère Azerbaïdjanais de la Défense, précisant que les tirs provenaient à la fois du territoire Arménien et du Nagorny Karabakh occupé par les Arméniens.
Le ministère Arménien de la Défense a quant à lui indiqué que les combats continuaient, dimanche matin, dans le sud du Karabakh.
Les combats qui avaient débuté dans la nuit de vendredi à samedi et se sont poursuivis samedi, ont provoqué la mort de 18 soldats arméniens et de 12 Azerbaïdjanais.
Les séparatistes Arméniens, soutenus par Erevan, ont pris le contrôle de cette région au début des années 1990 à l'issue d'une guerre qui a fait 30.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés, principalement des Azeris.