Le pétrole stable après les stocks et avant la réunion de Doha

Les cours du pétrole étaient stables mercredi en fin d'échanges européens alors que le marché digérait la publication par le département américain de l'énergie (DoE) d'une hausse bien plus forte que prévu des réserves de brut aux Etats-Unis.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 44,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 21 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai perdait 8 cents à 42,09 dollars.

Les cours du Brent et du WTI, qui s'affichaient en légère baisse depuis le début de la séance, ont un temps hésité sur la direction à emprunter après la publication d'une progression de près de 7 millions de barils des réserves américaines de brut, avant de retomber dans le rouge.

Néanmoins, la hausse annoncée par le DoE avait largement été anticipée la veille par la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait dit tabler sur une progression de 6,2 millions de barils.

En revanche, les stocks d'essence ont reculé de 4,2 millions de barils, alors que les experts ne prévoyaient qu'un déclin de 1,5 million et l'API une baisse de 1,6 million.

Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont de leur côté avancé de 500.000 barils, sans grande surprise par  rapport aux prévisions des analystes, qui misaient sur une hausse de 200.000, et aux estimations de l'API, qui tablait sur un recul de 500.000.

Le marché a en outre pu trouver du réconfort dans d'autres aspects plus encourageants des statistiques car, outre un déclin des stocks d'essence, elles ont également révélé une nouvelle baisse de la production américaine. 

Cette dernière a en effet décliné de 31.000 barils par jour, passant sous le seuil psychologique des 9 millions de barils par jour (mbj), à 8,977 mbj tandis que les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des Etats-Unis), qui servent de référence au pétrole échangé à New York et sont proches de leur capacité maximum, ont reculé de 1,7 million de barils à 64,6 millions.

APS         

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