Des mandats d'arrêt ciblant 42 journalistes ont été émis par les instances judiciaires dans la foulée de la tentative du coup d'état avorté du 15 juillet ont annoncé, lundi, les médias Turcs.
Samedi, le président Recep Tayyip Erdogan avait prévenu que si des médias soutiennent le coup d'Etat, qu'il s'agisse de médias audiovisuels ou autres, « ils en paieront le prix ».
Le 19 juillet, le régulateur Turc des médias audiovisuels, avait retiré leur licence à de nombreuses chaînes de télévision et de radio soupçonnées de soutenir l'opposant Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis depuis 1999 et accusé par Ankara d'être l'instigateur du putsch.
Ce retrait de licences a ciblé 24 chaînes de télévision et de radios ainsi que 34 journalistes, soupçonnés d’être proches de cet opposant lesquels avaient, en outre, été délestés de leur carte de presse.