En réponse aux demandes d’explications formulées par le chef du gouvernement Libyen d’entente nationale, Fayez Al-Sarraj, sur la présence de soldats Français en Libye, Paris a été contraint de faire profil bas, déclarant par la voix de son ministre de la Défense, Jean Yves Le Drian, qu’ils y étaient en « mission contre le terrorisme ».
Lors d’un entretien téléphonique, luindi, avec l’homme d’Etat Libyen, le chef de la diplomatie Française, Jean-Marc Ayrault, a déclaré renouveler « le plein soutien de la France » au gouvernement d'entente nationale dans son action en vue d’unifier la Libye et de restaurer ses institutions.
Le 26 juillet, le chef du GNA avait réclamé à la France des explications sur la présence militaire Française dans l'est du pays, où siège un gouvernement non reconnu par la communauté internationale, dénonçant une « ingérence inacceptable ».
Peu avant, à la mi-juillet, la France avait été contrainte de révéler cette présence en Libye, par suite de la mort de trois de ses militaires dans le crash de leur hélicoptère, imputé à un tir des forces Libyenne mais présenté par elle comme un accident.