Relance d’El Hadjar : rallumer les fourneaux sur les cendres d’Arcelor Mittal

Après la reprise de son capital par l’Etat, l’aciérie d’El Hadjar, dans la région d’Annaba, entame la seconde phase de son programme d’investissement, lestée cependant par une lourde dette contractée par l’ex-partenaire Indien de Sider, ArcelorMittal.

Dans un reportage consacré à ce sujet, la chaine 3 de la Radio Algérienne signale que le haut fourneau de ce complexe avait une durée de vie de douze ans, mais pour avoir été exploité au-delà de cette limite, il a nécessité d’être changé.

Approché, le directeur des hauts fourneaux, Benini Messaoud signale qu’après sa réhabilitation et une série de tests techniques, cette installation est actuellement en phase de « stabilisation » précédant son entrée en production.

Si l’on en croit un membre du Comité des participations, les travailleurs de l’entreprise ont pris la décision d’adhérer à un pacte social afin de contribuer à sa stabilité de leur entreprise et de relancer sa production dans les meilleurs conditions possibles.  

Le directeur général du complexe, El Hadi El Askri, signale, par ailleurs, que la dette contractée par Mittal auprès des banques Algériennes, est de l’ordre de 104 milliards de dinars. 

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