En prévision de l’Aïd el Adha, les commerçants de produits alimentaires gonflent fortement leurs prix

Comme chaque fois à la veille de la célébration des grandes fêtes du calendrier Musulman, il s’agit cette fois de l’Aïd el Adha, les prix des produits de consommation courante, tels les légumes et les fruits, sont fortement revus à la hausse par des commerçants indélicats et nullement inquiétés, puisque qu'il est légalement stipulé que les prix sont « libres ». 

Dans un reportage consacré à ce sujet, et tout en notant que cet évènement intervient vers le même moment que la rentrée sociale, la chaîne 3 de la Radio Algérienne a tenu, ce dimanche, à donner la parole à des ménagères et des chefs de famille.

Une consommatrice observe que les prix des denrées alimentaires sont devenus trop chers « Ce qui, dit-elle amène à s’adapter difficilement ». Selon elle, il lui faudrait actuellement, entre 3.000 à 4.000 dinars, pour dit-elle « soi-disant » remplir un couffin.

Un père de famille de 4 enfants, qui dit ses difficultés à « terminer le mois », ne comprend pas que de 40 dinars, la pomme de terre ait subitement grimpé à 60 dinars. « Tous les prix, se plaint-il, ont augmenté » observant, dépité, que la viande soit de plus devenue « un luxe ».

Alors que la sociologue, Amina Kadri, regrette l’absence d’une « sensibilisation » des consommateurs, face à des augmentations aussi incompréhensives que récurrentes, l’association El Aman a, quant à elle, jugé utile d’inaugurer des guichets dédiés à l’écoute des citoyens sur cette question.

Son président, Hassan Menouar, explique que ces guichets sont destinés à recenser et à signaler les dépassements dont sont coupables des commerçants indélicats « dans le cadre de la répression de la fraude et de la contrefaçon ». 

National, Société