Elections des APC et APW : l’inspecteur du ministère de l’Intérieur assure d’un scrutin « libre transparent et conforme aux usages internationaux »

A la veille du scrutin destiné à élire les nouveaux membres des Assemblées populaires communales et de wilaya, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce mercredi, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales.

M. Abderrahmane Seguini assure que toute la logistique a été installée et les urnes et bulletins de vote acheminés pour débuter, demain jeudi, les élections dans les 55.000 bureaux et 12.000 centres répartis à travers le pays. Ces derniers, précise-t-il, vont être encadrés par environ 1,2 millions d’agents.

Il rappelle que les opérations de vote ont déjà débuté dans les zones éloignées ou enclavées, vers lesquelles, ajoute-t-il, ont été dépêchés 158 bureaux itinérants, afin de permettre à quelque 92.000 électeurs d’exprimer leur choix.   

M. Seguini signale que les personnes ne possédant pas leur carte d’électeur, mais disposant néanmoins d’une pièce d’identité, pourront exprimer leur suffrage, « pour peu qu’elles soient inscrites sur la liste électorale ».

Le représentant du ministère de l’Intérieur affirme, d’autre part, que toutes les conditions tendant à assurer un scrutin « crédible, libre, transparent et conforme aux usages internationaux » ont été réunies pour assurer la réussite de ceui-ci.

Toutes les opérations, qu'il s'agisse du déroulement du vote, du dépouillement des suffrages, de l’acheminement des bulletins et leur conservation, « jusqu’à la proclamation des résultats », sont désormais confiées au personnel d’encadrement, « totalement autonome et ne dépendant en rien de l’administration », et aux commissions électorales présidées par des magistrats, tient-il à souligner.

« Toutes les garanties sont là », dit-t-il, citant de plus une disposition permettant aux candidats ou à leurs représentants, de disposer d’une copie des procès verbaux de dépouillement. « Je ne vois pas, commente-t-il, où pourrait se situer la possibilité de porter atteinte à l’intégrité de cette consultation ».

Des voies de recours présentées par des candidats « en cas de dépassements », l’intervenant rappelle le rôle qu’aura à jouer la Haute instance « autonome » chargée de la surveillance des élections, qui contrôle le déroulement de  toutes les opérations de vote et dont les actions sont appuyées d'un dispositif pénal prévu par la loi fondamentale, dont il observe « qu’il est très dissuasif ».

Durant son intervention l’invité mentionne, par ailleurs, que le corps électoral est composé de plus de 22 millions de votants potentiels, « constitués de 54% d’hommes et de 45% de femmes ».   

 

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