Le Royaume-Uni perd sa place de 5ème puissance économique mondiale

Le gouvernement britannique a reconnu officiellement que le Royaume-Uni a perdu sa place de 5ème plus grande puissance économique, rapporte jeudi le quotidien The Independent.

Lors de sa présentation du budget au parlement la veille, le chancelier de l’échiquier, Philip Hammond, a admis que son pays "est devenu la sixième plus grande économie mondiale", rapporte le journal.

Néanmoins, écrit The Independent, il y a plusieurs façons de mesurer la taille d'une économie. 

Selon les données de la Banque mondiale, classées sur la base du produit intérieur brut pour 2016, le Royaume-Uni a encore facilement dépassé la France avec un PIB de 2.618milliards de dollars.

Mais selon les prévisions du FMI pour 2017, la France est passée à la 5ème place de la liste des plus grandes puissances mondiales, alors que Londres a rétrogradé à la 6ème place.

A noter que les quatre autres pays qui composent le classement sont, dans l’ordre, les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Allemagne.

Par ailleurs, M. Hammond note que Londres "reste le premier centre international des services financiers dans le monde et abrite certaines des meilleures entreprises mondiale".

Il a ajouté que son pays occupe aussi une "position dominante" dans un grand nombre d'industries technologiques et numériques qui "formeront l'épine dorsale de l'économie mondiale du futur". "Ceux qui sous-estiment le Royaume-Uni le font à leurs risques et périls", a averti le chancelier.

L’office britannique pour la responsabilité budgétaire (OBR : Office Budget Responsability) a revu mercredi, à la baisse la croissance économique qui ne devrait pas dépasser 1,5% cette année et 1,4% en 2018. Il avait auparavant prévu une croissance de 2% pour 2017 et 1,6% pour l’année prochaine.

Un cabinet d’experts britanniques en services financiers (PwC) a quant à lui, prédit que le Royaume-Uni pourrait même rétrograder à la 10ème place dans la liste des plus grandes économies du monde d'ici 2050.

A noter que M. Hammond a annoncé que le Royaume-Uni prévoit une croissance plus faible jusqu'à la fin de la décennie. APS

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