Présidentielle malienne de 2018 : au moins cinq candidats en lice

Au moins cinq candidats se sont présentés pour l'élection présidentielle au Mali prévu le mois de juillet 2018, ont rapporté lundi des médias maliens.

Le candidat du parti Union, Mohamed Y Traoré qui a décliné une partie de son programme axé notamment sur la santé, la sécurité et l’éducation, promet s'il est élu de "remettre le système de santé sur de bon rail".

Concernant le volet sécuritaire, le candidat de l’union pense que cette question présente beaucoup d’"insuffisances". "Les voleurs tuent plus de personnes que le terrorisme au Mali", a-t-il estimé, tout en assurant son engagement dans une "lutte sans merci contre ces malfrats". 

Aussi, le candidat de cette formation politique qui annonçait sa candidature lundi, met l’éducation au centre des priorités nationales. "L’école publique sera mise sur pied à travers la construction de salles de classes, la formation continue des enseignants et la construction des bibliothèques", s'est-il engagé.

S'agissant de l’emploi, M. Traoré promet de "créer plus de 281 000 emplois à travers la création des usines d’incinération de déchets".

Deux autres candidats se sont présentés la semaine dernière. Il s'agit du banquier Modibo Koné et l'ingénieur en télécommunications pour Hamadoun Touré.

Modibo Koné, 57 ans, est un ancien fonctionnaire de la Banque ouest-africaine de développement, alors que Hamadoun Touré, 65 ans, fut le patron de l’Union internationale des télécommunications (IUT).

S’ils sont candidats à l’élection présidentielle malienne de cette année, c’est pour, disent-ils, "participer à la reconstruction du Mali". Ils dénoncent "la mauvaise "gouvernance, le manque de vision des autorités".

"Notre pays a des ressources, il faut savoir les utiliser", explique l’un, alors que le second évoque l’agriculture comme "base du développement du pays". Les deux candidats se disent "très préoccupés par la situation dans le centre et dans le nord du Mali". 

Aussi, Kalifa Sanogo de l'ADMEA (Alliance pour la démocratie au Mali-Parti pour la solidarité et la justice), et maire de la commune de Sikasso, a répondu favorablement lors d'une récente sortie médiatique à l'appel des clubs de soutien en disant qu'"il sera candidat avec ou sans l'ADEMA". 

Après la déposition de sa lettre démission de l’armée, le Général Moussa Sinko Coulibaly veut aller très vite et n’entend céder à aucun délayage. En prélude à la prochaine présidentielle, il envisage lui, et les responsables de "la Plateforme pour le Changement" de tenir le lancement du mouvement à la date du 20 janvier sur un espace privé.

Le président malien Ibrahim Boubacar Keita, qui a été élu à plus de 77 % des suffrages à l'issue du second tour de l’élection présidentielle de 2013, n'a pas confirmé s'il entend briguer un nouveau mandat.

D'autres noms à ce niveau, reviennent dans les discussions: Omar Tatam LY, Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keita. APS 

Monde, Afrique