L’Algérien Malik Maaza reçoit à Addis-Abeba le prix de l’Union africaine pour l’excellence scientifique

Le professeur algérien Malik Maaza a reçu dimanche à Addis-Abeba le prix de l’Union africaine pour l’excellence  scientifique "Kwame N'krumah de l’année 2017", attribué annuellement aux chercheurs et scientifiques africains pour leurs travaux de recherche dans divers domaines des technologies et des sciences humaines.

M. Maaza a été honoré par l’Union africaine et l’UNESCO pour ses travaux de recherches en nanotechnologie en Afrique du Sud où il dirige un centre de recherche à Prétoria. La cérémonie s’est déroulée lors de la séance d’ouverture du 30e sommet des chefs d’Etat et de de gouvernement de l’Union africaine.

A cette occasion, M. Maaza a également été félicité par le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet de l’UA qui se déroule dans la capitale éthiopienne.

M. Maaza qui a reçu les félicitations du nouveau président en exercice de l’UA, Paul Kagame, a également reçu un chèque de 100 000 dollars en guise de récompense pour ses efforts en faveur de la promotion de la science et de la recherche en Afrique.

Dans une déclaration à la presse, M. Maaza a indiqué qu’il était "honoré par cette distinction qui le motive à fournir davantage d’efforts et à former d’autres jeunes chercheurs en Algérie et en Afrique".

M. Maaza qui a effectué ses études en Algérie est passé par l’université d’Oran avant de partir poursuivre ses études en France et d’exercer dans divers autres pays.

Il a indiqué qu’il séjourne souvent en Algérie pour des cycles de formation en faveur des centres universitaires algériens et autres centres de recherches. En ce sens, il s’est "félicité" de la politique de recherche menée par l’Algérie qui, a-t-il dit, "encourage les universitaires à effectuer des travaux de recherches".

M. Maaza a fait savoir qu’il est parti en Afrique du Sud pour effectuer  ses travaux de recherche en raison des conditions et des moyens qu’offre ce  pays aux chercheurs et universitaires. Toutefois, il a déploré que ses déplacements en Afrique, dans le cadre de ses recherches, soient limités en raison des visas d’entrée exigés par différents pays du continent.

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