Livraison de plus de 5.500 logements sociaux participatifs en 2018 dans la wilaya d'Alger

La wilaya d’Alger prévoit de livrer 5.566 logements sociaux participatifs (LSP) durant l’année 2018 sur les 42.248 logements de cette catégorie inscrits pour la capitale, a indiqué dimanche à l'APS le directeur de l’habitat de cette wilaya, Smaïl Loumi.

Par maître d'ouvrage, ces 5.566 logements LSP sont répartis entre les OPGI respectivement de Hussein Dey (1.147 logements) et de Dar El Beida (512 logements), tandis que les 3.907 logements restants relèvent d'autres promoteurs, précise le même responsable.

Interrogé sur l'état d'exécution des 42.248 logements LSP inscrits dans cette wilaya, le même responsable précise que 22.342 logements ont été achevés alors que 19.906 unités restent à réaliser se composant de 17.605 en cours de réalisation et de 2.301 non encore lancés.

A ce propos, M. Loumi signale que le programme de ces 2.301 logements LSP non encore lancés au 31 décembre 2017 a été converti à la nouvelle formule intitulée Logement public aidé (LPA), par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

S’agissant du Fonds national de péréquation des £uvres sociales (FNPOS), il fait savoir que la wilaya d’Alger gère un programme de 3.205 logements FNPOS dont la situation arrêtée à la fin 2017 relève l’achèvement de 1.921 logements, tandis que 778 autres sont en cours de réalisation et 506 logements non lancés.

M. Loumi avance que seuls les 1.921 logements FNPOS achevés sont couverts par des aides de la Caisse nationale du logement (CNL), notifiées par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, alors que les 1.284 logements restants sont sans couverture financière des aides de cette caisse.

Contraintes dans certains programmes de logements

Par ailleurs, la wilaya d’Alger a bénéficié d’un programme de 3.241 logements aidés au titre de la tranche annuelle de 1997, dont 2.523 unités ont été achevées.

Sur les 718 logements restants de ce même programme qui connaissent de différentes contraintes, 80 logements sont en cours de réalisation, 597 sont à l’arrêt et 41 n’ont pas encore été lancés, ajoute-t-il.

L’aide de l’Etat destinée à ce programme est de 200.000 DA/logement et le prix de cession des logements est plafonné à 1,6 million DA.

Concernant la nature des contraintes que connaissent les 718 logements aidés restants, M. Loumi explique que "pour manque de financement, suite à l’augmentation du coût des matériaux de construction durant la fin des années 1990, la réalisation de ce programme s’est arrêtée et les chantiers abandonnés en carcasses, ayant ainsi engendré des contraintes empêchant sa relance et son achèvement".

Il cite ainsi le manque de financement pour l’achèvement des projets lesquels nécessitent des travaux supplémentaires (expertise, démolition, confortement..).

Pour les chantiers abandonnés en plateformes, l'expertise préconise, selon lui, la reprise de toutes les structures du moment qu'elles ne sont plus conformes à des normes introduites en 2003.

L'autre contrainte sont les plateformes occupées illicitement par des indus-occupants qui ont eux-mêmes achevé lesdits logements et demandent actuellement leur régularisation.

S'y ajoutent neuf (9) projets implantés sur des terrains non urbanisable, réalisés sans permis de construire, dont six (6) possèdent des actes de propriété et qui ont été squattés et achevés en auto-construction.

Interrogé sur les actions à mener pour remédier à toute cette situation, M. Loumi explique que la wilaya d'Alger £uvre à la régularisation de la situation foncière de ces opérations, la démolition des plateformes et carcasses réalisées, la reprise des projets selon les normes architecturales et la réglementation technique en vigueur et sur la base des recommandations du Contrôle technique de construction (CTC).

Il est également question de revoir le prix de cession des logements, ainsi que l'aide de l'Etat conformément aux prix actuels. APS

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