Le festival britannique d’art "Mawaqif", consacre une édition pour l’Algérie

Le festival britannique "Mawaqif" a consacré samedi une édition spéciale Algérie avec un programme culturel, artistique et thématique varié qui a rassemblé toute la journée jusqu’à tard dans la soirée, des membres de la communauté algérienne et un public londonien diversifié.

Une variété de spectacles a été programmée à la salle Rich Mix à l’est de Londres, pour faire connaître l’identité algérienne à travers la photo, le cinéma, le théâtre, le design et la musique.

L’objectif de l’événement était de faire connaître les diverses facettes de la culture algérienne "très peu connue" et "largement sous-représentée dans les scènes culturelles" au Royaume-Uni, a indiqué à l’APS Rachida Lamri, fondatrice du festival.

Le festival tend aussi à "explorer et à faire découvrir la dimension africaine de l'identité algérienne", a-t-elle dit.

Parallèlement aux projections de films court et long métrage en présence de leurs réalisateurs, et aux spectacles de musique, une exposition photos et design et plusieurs ateliers thématiques ont été organisés.

Les tables rondes se sont penchées sur l’impact du changement climatique en Algérie, la situation de la femme algérienne et comment l'Algérie est représentée dans les médias britanniques et anglo-saxons, des thèmes qui ont suscité l’intérêt des participants même en l’absence d’experts.

Les spectacles de musique algérienne ont été animés par Yazid Fentazi pour le traditionnel, Nazim Zeriyab, qui fusionne les genres musicaux nord africains, et autres artistes.

Le long métrage "les bienheureux", le premier de Sofia Djama et le court métrage, Kandil el Bahr, de Damien Ounouri, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes 2016, ont fait salle comble et suscité un grand intérêt de l’assistance lors du débat qui a suivi leur projection.

A l’exception du dernier spectacle animé par le chanteur Nazim Zeriyab, l’ensemble du programme du festival était ouvert gratuitement au public. Une initiative visant à attirer le plus grand nombre possible de personnes, ont précisé les organisateurs.

Ceux qui ne connaissent pas l’Algérie et qui n’ont pas pu assister au festival, peuvent encore découvrir la diversité de sa culture, à travers l’exposition photos et design maintenue jusqu’au 25 février.

L’exposition est l’£uvre de trois artistes algériens émergents, Hicham Gaoua, connu sous le nom d’El moustach, Lola Khalfa et Oualid Khelfi. APS

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