Les réseaux sociaux, proie facile des cybercriminels

La cybercriminalité, fléau mondial  à l’ère du numérique. La lutte contre ce phénomène est une priorité des services de sécurité.

Les crimes sur le net continuent de faire des ravages dans le monde et l’Algérie n’échappe malheureusement pas à la règle, puisque l’évolution aura été en hausse substantielle, durant les quatre dernières années. 246 dossiers ont été traités en 2014 et 567 en 2015. Leur nombre a dépassé les 1.000 en 2016, pour atteindre 2.130 en 2017, soit une augmentation de 102% par rapport  à 2016.

En plus de différentes formes de criminalité telles l’intimidation,  la fraude, le détournement de mineurs, l’abus de confiance, l’escroquerie, l’espionnage, le vol d’informations et le terrorisme figure en tête de liste l’atteinte aux personnes.  Les menaces et insultes sont les cas les plus récurrents sur les réseaux sociaux où nul n’est à l’abri. Les internautes se montrent méfiants mais sans pour autant savoir comment se prémunir contre ces phénomènes.

La brigade cybercriminelle de la police appelle les internautes à signaler tout dépassement. Numéro Vert, page facebook et dépôt de plainte sont quelques uns des choix offerts aux victimes de la toile.

 «Le citoyen peut signaler  un dépassement, une infraction ou un crime qu’il a constaté sur les réseaux sociaux  en appelant le 15-48 ou bien en contactant la DGSN sur les pages des réseaux sociaux algériepolicedz , sur tweeter ou sur facebook . Il est possible aussi de déposer une plainte au niveau des 48 brigades, réparties sur les 48 wilayas afin que les victimes soient prises en charge par des experts qui se chargeront de mener les investigations », explique le Lieutenant Abdelghani Tlemcani, spécialiste en cybercriminalité.

                 

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