Grève des enseignants : des actions d'adaptation et de régulation pour rattraper les retards, annonce la ministre de l’Education

prévus pour débuter initialement à partir du 3 juin, les épreuves du baccalauréat devraient finalement se dérouler du 19 au 24 juin, a annoncé, dimanche, la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, indiquant que cette date reste à être confirmée par le gouvernement.

S’exprimant à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, la ministre précise que cette période a été retenue après la consultation organisée auprès des élèves et de leurs parents lesquels, affirme-t-elle, se sont en majorité déclarés en faveur d'un report des examens, tout comme les chefs d’établissements, les inspecteurs d’enseignement et les enseignants.

Questionnée de savoir si les candidats allaient passer cette session du bac dans les meilleures conditions pédagogique, après les perturbations causées par la grève des enseignants, à Blida et à Béjaïa en particulier, Mme Benghebrit a répondu par l’affirmative.

Confirmant ces perturbations, elle signale qu’un large travail d’adaptation et de régulation a été entrepris pour rattraper un retard qu’elle a estimé à une cinquantaine de jours pour les wilayas de Blida et Béjaïa et à une vingtaine de jours pour les autres régions du pays.

Elle explique que durant cette interruption des cours, un certain nombre de contractuels avaient été recrutés lesquels, dit-elle, ont permis d’assurer la relève des enseignants déficients en assurant une « continuité des apprentissages ».

Exprimant son désir de construire une « école de qualité », la ministre considère que tous les éléments penchant vers cette perspective sont désormais réunis, citant notamment l’élaboration d’un référentiel national d’évaluation.

Elle tient, d’autre part, à souligner que « quelles que soient les obédiences politiques ou idéologies » il s’agit, aujourd’hui, de défendre un enseignement « public, gratuit et de qualité » en insistant sur le « point fondamental » de l’algérianité résultant des composantes que sont « l’islamité, l’arabité et l’amazighité »

Du projet de refonte du baccalauréat dont elle précise que la nouvelle mouture sera présentée aux partenaires sociaux avant sa présentation en Conseil de gouvernement, elle annonce qu’elle entrera en application à partir de 2021. 

Comme ce qui se fait ailleurs dans le monde, le nouveau baccalauréat, poursuit-elle, prendra en compte une la réduction des programmes avec une spécialisation et un recentrage autour des matières essentielles.

Du nombre de candidats au bac pour 2018, lesquels dit-elle vont porter sur les seuls cours sispensés, la ministre avance enfin le chiffre  de 709.000,  suivis de 797.812 autres pour l‘examen de 5ème et de 599. 580 pour celui de l’examen du brevet.

 

 

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