L'envoyé spécial français pour la Libye, Frédéric Desagneaux, a affirmé mardi à Alger que sa visite en Algérie vise à poursuivre "l'étroite concertation de confiance" que les deux pays entretiennent sur le dossier libyen.
"J'ai tenu à venir à Alger aussitôt que possible pour poursuivre l'étroite concertation de confiance que la France et l'Algérie entretiennent sur le dossier de la Libye", a déclaré à la presse le responsable français à l'issue de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
Il a ajouté avoir pu échanger avec M. Messahel "les analyses de la situation (en Libye) au lendemain de la conférence de Paris du 29 mai qui a abouti à des résultats très positifs, salués par les autorités algériennes", soulignant que les autorités françaises ont "beaucoup apprécié" la participation du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, à cette conférence.
M. Desagneaux a estimé que les résultats auxquels a abouti la conférence de Paris "doivent être concrétisés", relevant que "c'est tout l'enjeu du travail diplomatique, politique qui reste à faire avec les principaux acteurs libyens, avec l'ensemble des partenaires internationaux intéressés concernés par la crise libyenne, en premier chef nos deux pays".
Notant que c'est dans "un esprit d'échange, de dialogue et de confiance" qu'il a souhaité faire son premier déplacement à Alger après la conférence de Paris et rappelant avoir eu à rencontrer M. Messahel au début du mois de mai, M. Desagneaux a indiqué qu'il s'agit d'un "processus qui va se poursuivre car nous avons beaucoup de travail pour mettre en oeuvre les engagements qui ont été pris à la même conférence". APS