A l’instar d’autres pays, l’Algérie célèbre ce 17 Juin, la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, date de la signature, en 1994 à Paris, de la Convention des nations unies relative à ce phénomène.
Par Yasmina Ferchouch
L’Algérie est en effet frappée de plein fouet par ce fléau aux conséquences désastreuses sur la vie. Les érosions, hydrique et éolienne, travaillent insidieusement au fil des ans à appauvrir les sols par charriage des éléments minéraux de la terre. Le phénomène de la désertification transforme ainsi les terres fertiles et arables en véritables déserts totalement stériles livrant leurs habitants à la malnutrition et, dans un stade plus avancé, à la famine.
La désertification des bassins versants non protégés par le monteau végétal au niveau des barrages amputent chaque année ces derniers d’une grande capacité de stockage par envasement. La durée de vie de ces infrastructures vitales et dont la construction est chèrement payée, se trouve ainsi prématurément limitée.
Les spécialistes avancent que 25%¨des terres de la planète sont menacées par la désertification sous les effets combinés de l’avancée du désert, la sécheresse et les activités de l’homme peu respectueuses de l’environnement.
En Algérie, sur les 48 wilayas pas moins de 30 sont touchées. 600 000 hectares sont déjà touchés, 30 millions d’hectares sont menacés, alors que 7 millions autres sont « sérieusement menacés ».
Pourtant, des pratiques simples sont à même de protéger les terres nourricières.
Une célébration qui se tient cette année sous le slogan retenu par les Nations unies « la terre a de la valeur, investissez-y » Dans cette optique, la Direction générale des forêts a tracé un programme de sensibilisation à travers plusieurs wilayas en direction de diverses structures socio-éducatives.