Des chercheurs découvrent une nouvelle forme de dépression

Les chercheurs viennent d'identifier un mécanisme complètement différent, impliquant d'autres molécules. Une nouvelle forme de dépression, cette découverte  pourrait conduire à de nouveaux traitements pour la guérison.

La dépression, touche plus de 300 millions de personnes, et elle est l'une des premières causes de mortalité dans le monde (par ses effets collatéraux ou comorbidités). Heureusement, il existe des traitements pharmacologiques efficaces... mais seulement dans 70% des cas. Pour cause, 90 % de ces traitements reposent sur une seule hypothèse suggérant l'existence d'un déficit dans le cerveau de molécules bien particulières d’après une publication parue la semaine dernière dan le magazine scientifique « science et vie ».

Les traitements jusqu’alors sont  à base d'«inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ou la noradrénaline«, nommés ISRS, qui permettent d'assurer une bonne absorption de ces neuromédiateurs par les neurones. Mais voilà. Les chercheurs ont repéré un circuit totalement différent qui semble également être responsable de troubles dépressifs .C’est le déficit d'une protéine, la RGS8, agissant au niveau des synapses. Produite par des neurones de la région de l'hippocampe notamment, selon les chercheurs cette protéine se diffuserait et bloquerait l'absorption par d'autres neurones d'une hormone liée à des troubles dépressifs , la MCH1.

En résumé, moins il y a de RGS8, plus les neurones absorbent le MCH1 et plus les symptômes dépressifs s'expriment..

Par ailleurs, les chercheurs  dans leurs expériences  pratiquées sur des souris, ils ont constatés qu'une sur-concentration de RGS8 chez ces cobayes insensibles aux ISRS diminuait également les symptômes dépressifs, ce qui signifierait que les deux mécanismes sont indépendants.

Si le résultat est confirmé et s'il est transposable aux humains, la protéine RGS8 constituerait une nouvelle piste contre les dépressions insensibles aux traitements classiques.

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