Les Google Glass peuvent aider les enfants autistes

Les lunettes connectées n'ont pas encore connu leur véritable essor. Pourtant, le potentiel est bien là. Cet appareil peut même aider les enfants souffrant d'autisme.

Ces dernières années, le monde commence tout juste à se rendre compte de l’énorme potentiel du wearable, ces petits appareils électroniques à porter sur soi. Ceux-ci peuvent se révéler extrêmement pratiques dans de nombreuses situations, y compris avec certaines maladies. La réalité virtuelle, par exemple, peut aider à évaluer les progrès de la cure des dépendants à la drogue, comme cela a été récemment découvert en Chine. Les Google Glass, quant à elles, peuvent aider les enfants autistes.

Les Google Glass pour aider les enfants autistes

Dans un rapport publié dans le npj Digital Medicine, des chercheurs utilisent les lunettes connectées de Google pour aider les enfants autistes à affronter différentes situations sociales. L’un des handicaps occasionnés par l’autisme est la difficulté dans les interactions sociales. Avec la thérapie mise au point par ces chercheurs, les Google Glass et la reconnaissance faciale permettent au porteur de connaître les émotions des gens qui les entourent.

“Les enfants souffrant du trouble du spectre de l’autisme (TSA) ont montré une carence dans leurs facultés à traiter les visages, comme à distinguer la peur de la surprise et à identifier des émotions plus subtiles. Les enfants ont aussi des difficultés avec l’engagement facial et le contact oculaire. Apprendre cela aux enfants autistes est important pour leur développement social, c’est très lié à l’empathie.”

Les lunettes connectées aident notamment à rétablir le contact oculaire

Cela signifie que les enfants souffrant d’autisme pourront reconnaître les gens heureux, en colère, tristes, mécontents, etc. et seront plus à même de gérer ces situations. Durant la phase de test, 14 enfants ont été sélectionnés pour évaluer le système chez eux. Bien que très restreint, ce test s’est révélé très prometteur, 12 des 14 enfants ont eu davantage de contacts oculaires après.

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