Libye: 1.900 personnes expulsées d'un site pour déplacés à Tripoli

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a dit sa préoccupation face à l'expulsion forcée de 1.900 déplacés internes d'un quartier de la capitale Libyenne.

« Selon les résidents, une milice locale a contraint tous les déplacés installés à Triq al matar, à fuir leurs domiciles, après trois nuits de raids aveugles et l'arrestation arbitraire de 94 résidents, dont 12 restent détenus par la milice dans de sombres conditions », a déclaré William Spindler, porte-parole du HCR, lors d'un point de presse à Genève.

Certaines femmes et filles ont été menacées de viol et les personnes déplacées ont dû fuir leurs domiciles immédiatement, emportant seulement  quelques biens.

Avant cette éviction, Triq al matar était le plus grand site de personnes déplacées à Tripoli, abritant 370 familles originaires de la ville de Tawergha.

Les déplacés expulsés de Triq al matar vivent à présent dispersés dans différents endroits où elles ont des parents ou des connaissances ou dans  d'autres sites de personnes déplacées.

« Le HCR appelle au respect des droits de l'Homme, à la protection des civils et au droit des personnes déplacées de décider de leur propre avenir », a souligné M. Spindler. Il a ajouté que l'agence onusienne suit la situation de près et qu’elle est en liaison avec toutes les parties pour que les principaux besoins des personnes déplacées soient satisfaits et que toute nouvelle éviction soit évitée.

                 

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