Sommet extraordinaire de l’UA : le projet de réforme institutionnelle adopté

Le projet de réforme institutionnelle de l’Union Africaine (UA) a été adopté par les Etats membres à l’issue du 11e sommet extraordinaire de l’Organisation, tenu les 17 et 18 novembre au siège de l’UA à Addis-Abeba (Ethiopie).

Ce projet de propositions sur la réforme institutionnelle de l’Organisation panafricaine a été élaboré par le Conseil exécutif de l’UA, sur la base des avis suggérés dans le cadre du processus de réforme mené par le président en exercice de l’UA, Paul Kagamé.

Parmi les principales propositions que les pays membres ont approuvé, l’application du principe de rotation régionale afin d’éviter que des pays ou des régions monopolisent des postes particuliers.

Le projet adopté porte également sur la question de l’égalité entre les hommes et les femmes dans l’élection au niveau de la haute direction.

Afin de réduire les dépenses supplémentaire de l’UA, il a été recommandé, dans le projet de propositions la rationalisation de la gestion du budget en réduisant notamment les voyages des membres du personnel et des Etats membres.

Il a été recommandé également, que la majorité des réunions et conférences se tiennent au siège de l’UA afin de réduire les coûts et le renforcement du régime de sanctions pour non paiement des contributions statutaires.

Ces sanctions peuvent aller, en vertu du projet, jusqu’à la suspension du droit des Etats membres d’être membre d’un bureau de tout organe de l’UA, avoir leurs ressortissants à participer à des missions d’observation électorale, d’observation des droits de l’Homme ou à être invités à toute réunion de l’Organisation.

Un autre point qui a fait l’unanimité au sein des pays membres a trait à la composition de la Commission de l’UA. Cette dernière sera, à compter de 2021 (prochain mandat), composée de huit (8) membres comprenant un président, un vice président et six (6) commissaires. 

La cérémonie de clôture a eu lieu en présence du président rwandais et président en exercice de l’Union Africaine, et le président de la commission de l’UA.

Le Président de la République avait désigné le premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour le représenter à ce sommet consacré pour la première fois à la réforme de l’Organisation panafricaine. APS

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