- La correspondance (JP 08H00), depuis Vienne, de Zohir Bouzid, envoyé spécial de la radio Chaîne 3
- La correspondance (JP 13H30), depuis Vienne, de Zohir Bouzid, envoyé spécial de la radio Chaîne 3
- Mustapaha Guitouni au micro de la Chaine 3: les chocs de 2008 et 2014 amortis grâce à l'initiative de l'Algérie
Une série de réunion des pays producteurs de pétrole est ouverte, ce mercredi, à Vienne dans un contexte marqué par la dégringolade des cours de l’or noir. Un consensus sur la réduction de la production s’est dessiné au début de la première réunion du Comité de suivi.
C’est le comité de suivi de l’OPEP qui a ouvert le bal, ce mercredi, avec une réunion de concertation entre les différents pays producteur de pétrole. Alors que la réunion se poursuit, le correspondant de la Chaine 3 à vienne, Zohir Bouzid, estime que le rythme des discussions entre les différentes parties s’achemine vers un consensus sur la réduction de la production dans la perspective d’endiguer la chute des cours de l’or noir.
Le Comité s’est penché, plutôt, sur les questions techniques. L’Arabie Saoudite se dit «prête à réduire sa production d’un million de barils/jours, à condition que la discipline soit respectée au sein de l’OPEP». La Russie qui semble être acquise à cette perspective, insiste, pour sa part, sur la nécessité de mettre en œuvre de cette décision d’une manière graduelle et échelonné», rapporte l’envoyé spécial de la Chaine 3.
Guitouni : les chocs de 2008 et 2014 ont été amortis grâce à l’initiative de l’Algérie
L’Algérie compte appuyer la décision de réduction de la production lors de la prochaine réunion de l’OPEP prévue pour ce vendredi à Vienne. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre de l’énergie, Mustapha Guitouni.
Dans une déclaration exclusive à la radio Chaine 3, le ministre de l’énergie a salué la position des pays producteurs du pétrole «conscients de l’enjeux de ces réunions». Il est revenu également sur le rôle de protagoniste joué par l’Algérie dans l’amortissement des chocs pétrolier au cours des dernières années.
«Le premier choc de 2008 a été amorti par l’Algérie et le deuxième choc e 2014 a été également amorti par l’Algérie», rappelle-t-il avant d’expliquer que «cette initiative du président la République avait permis en septembre 2016 aux pays membres de l’OPEP de prendre une décision qui a occasionné une remontée des prix».
Impact sur les marchés…
Alors qu’aucune décision n’a été encore prise par les pays producteurs, les cours du pétrole ont légèrement progressé en cours d'échanges européens.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a été affiché pour 62,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, soit une hausse de 16 cents en comparaison avec les prix de la veille. De même sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) a gagné 25 cents supplémentaire.
… et Trump tweet
Tout est désormais suspendu à la réunion de l’OPEP. Alors que les marché hésitent toujours, la publication du rapport hebdomadaire sur les réserves de pétrole aux Etats-Unis a été repoussée d'un jour cette semaine.
Le président des Etats-Unis, quant à lui a réagi par Tweet dans lequel il a exhorté les pays producteurs de pétrole à ne pas opter pour la réduction de la production. «J'espère que l’OPEP va maintenir sa production en l'état, pas réduite. Le monde ne veut pas voir, et n'a pas besoin, des prix plus élevés du pétrole», a-t-il écrit, à la veille de la réunion du cartel à Vienne pour décider de diminuer ou non le niveau de sa production.
La réunion des pays Opep et des pays non Opep vendredi prochain
Le ministre prendra aussi part le 7 décembre à la 5ème réunion ministérielle des pays Opep et des pays non Opep participants à la Déclaration de Coopération.
Pour rappel, les pays Opep et non Opep se sont engagés en faveur de la stabilité des marchés pétroliers, de l'intérêt mutuel des pays producteurs et consommateurs, de l'approvisionnement efficace, économique et sûr des pays consommateurs, d’un rendement équitable du capital investi ainsi que du retour de la confiance des investisseurs dans l'industrie pétrolière.