Pénurie récurrente de médicaments : les malades seraient-ils, enfin, sur le point d'apercevoir le bout du tunnel ?

Le récurent problème de pénurie de soins serait-il sur le point d’être dénoué ? La Feuille de route élaborée, la semaine dernière, par les intervenants de la chaine du médicament, dont certains aspects ont commencé à être pris en compte par le ministère de la Santé, donne à penser que ce dossier est sur le point d’être solutionné.  

Pour ce qui concerne, en particulier, les ruptures « chroniques » de médicaments fabriqués à l’étrangers, le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens les lie à la signature, parfois tardive, des programmes d’importation, mais également à la  limitation de leur quota. .

S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Lotfi Benbahmed précise que parmi les propositions contenues dans la Feuille de route figure celle de pouvoir reformuler, quantitativement, les programmes d’importation et, le cas échéant, de les modifier en fonction des besoins, un mécanisme dont il note qu’il a reçu  l’aval du ministère de la Santé, mais dit attendre « de le vérifier dans les faits ».  

Au-delà de la réglementation restant à mettre en place pour organiser l’ensemble de ces décisions, l’intervenant insiste pour que soient désormais constitués des stocks stratégiques de traitements, couvrant une période de 90 jours, à reconstituer continuellement « pour pallier aux ruptures ».

Pour une efficacité maximum de cet ensemble de mesures, il considère, par ailleurs, indispensable de développer, au niveau du ministère de la Santé, un système d’information permettant, indique-t-il, de localiser l’imminence d’une rupture des médicaments nécessaires au traitement de toutes les pathologies.

Le président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens déclare attendre des pouvoirs publics qu’ils incluent dans la Loi sanitaire, un dispositif de lutte contre les ruptures de soins, dont il rappelle, qu’outre leurs conséquences sanitaires sur les patients, provoquent également l’anxiété de leurs proches, contraints de revenir demander un autre traitement à leur médecin, ou bien de visiter plusieurs officines pour tenter de trouver celui prescrit.     

 

 

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