Conférence nationale consultative : la présidentielle maintenue au 4 juillet 2019, l'opposition propose le report

En dépit du boycott quasi entier de la classe politique et des personnalités nationales prétextant l’impossible tenue des présidentielles dans les délais fixés par la Constitution suite à la vacance de la présidence de la république, la date du 4 juillet est reconduite par la conférence consultative en l’absence du chef de l’Etat sensé présider ladite réunion convoquée lundi à cet effet.

C’est en présence de cinq partis – FLN, RND, ANR, El Islah, UNPD - et quatre associations nationales que le Secrétaire général de la présidence  Habba El Okbi, qui a présidé au nom du chef d’Etat intérimaire la réunion de Club des pins, a proclamé le non-report de l'élection présidentielle du 4 juillet conformément à l’esprit de l’article 102 de la Constitution stipulant une transition de 90 jours suite à la démission du président de la République.

Mohamed Saim y a assisté au Palais des conférences et a recueillis les propos dans cette correspondance pour la radio chaine 3. Chakib Benzaoui, de la chaine 3, a noté l'unanimité des présents à cette conférence consulktative la nécessité, voire l'impératif, d'installer une instance nationale indépendante chargée de la préparation de l'élection présidentielle.

L'opposition rejette, selon Chakib Benzaoui, le rendez-vous de ces joutes électorales et propose le report sine die l'offre de la conférence de Abdelkader Bensalah que Ali Benflis estime "la démarche du chef de l'Etat n'est que perte de temps et ne pourra pas aller plus loin compte tenu de sa non représentativité", alors que le président du MSP estime quant à lui qu'"elle est une atteinte de la volonté populaire". C'est aussi l'avis de tous ceux qui ont boycotté la réunion de concertation convoquée par le chef d'Etat intérimaire. 

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