C’est le 10ème vendredi de mobilisation citoyenne pacifique qui vient quelques jours seulement après les mises en garde du chef d’état major, Ahmed Gaid Salah, et la mise sous mandats de dépôt de nombreux patrons pour des affaires de corruption en réponse à l’une des revendications du hirak pacifique qui appelle à « Juger les voleurs et les corrompus ! ».
Scandé par des milliers de citoyens à l’esplanade de la Grande poste et ses environs qui regorgent de monde venus de près et de loin de la capitale, les mêmes slogans qui renvoient dos à dos le système et ses figures retentissent dans les grandes villes du pays.
A Alger, les rues et artères menant vers le centre ville sont multicolores et plurislogans, a constaté sur place Amina Hadjiet de la radio chaine 3.
« Dégagez, dégagez ! », tonnent toujours aussi haut et fort comme aux premiers vendredi du hirak populaire et pacifique qui mobilise les Algériens à travers les 48 wilayas du pays et au niveau de quelques capitales du monde à l’instar de Londres, Madrid, Montréal et Paris.
Il faut dire aussi que les forces de sécurité agissent aussi, et ce, depuis jeudi soir à quadriller les entrées de la capitale pour filtrer les entrants venus des wilayas intérieures dont les routes drainent des foules venant de toutes les wilayas pour être du hirak à Alger.
