Installation le 4 mai du Conseil national de la promotion des exportations

 Le Conseil national de la promotion des exportations hors hydrocarbures, pilier institutionnel de la stratégie nationale de l'exportation sera installé le 4 mai prochain, a annoncé lundi à Alger, le ministre du Commerce, Said Djellab.

"Nous sommes en train de mettre en place le pilier institutionnel de la stratégie nationale des exportations qui est le Conseil national de la promotion des exportations", a précisé M. Djellab, lors de l'ouverture d'un atelier d'encadrement en préparation de la participation algérienne à la 4ème édition du Salon des Nouvelles Technologies "Vivatech" prévue du 16 au 18 mai à Paris (France).

En abordant l'importance de la participation, pour une première fois, des start-up algériennes à ce salon des nouvelles technologies, le ministre a relevé qu'il n'était pas exclu que de nombreuses entreprises motivées par l'exportation sollicitent des start-up pour les accompagner dans cette perspective.

Il a annoncé dans ce même cadre, à l'issue de cet évènement, des partenariats vont être conclus entre des entreprises algériennes et les start-up ayant participé à ce rendez-vous international "Vivatech".

Il a précisé que ces startups pouvaient se spécialiser dans la mise en oeuvre de solutions qui aideront d'autres entreprises à déployer convenablement leur stratégie d'exportation d'une manière durable. 

"Nous ne pouvons pas entreprendre une politique d'exportation à moyen et à long terme sans passer par une économie de connaissance", a-t-il souligné, relevant que tous les pays qui affichent une longueur d'avance en matière de compétitivité ont su se nourrir pertinemment de l'économie du savoir.

L'Algérie a besoin d'instaurer une économie du savoir et d'une jeunesse versée dans le tout numérique, pour servir ses atouts et compenser ses carences à court, moyen et long termes, a-t-il plaidé, notant que l'Algérie accuse un retard dans ce domaine. 

"Nous devons encore améliorer nos capacités d'absorbation des innovations et des savoirs car l'économie du savoir n'est pas seulement un accélérateur de croissance, mais aussi un formidable outil qui permet de créer des écosystèmes compétitifs et de fédérer des compétences et des ressources sur des territoires élargis", a ajouté M. Djellab.

Selon lui, l'économie algérienne dépend pratiquement des hydrocarbures, donc cette économie de savoir ne peut se faire sans le génie innovateur du jeune algérien.

L'Algérie détient un potentiel important de jeunes talents porteurs de solutions innovantes, a indiqué le ministre, ajoutant "qu'il faut reconnaitre que nous somme en deçà des niveaux requis en matière d'économie de connaissance".

10 start-up algériennes au "Vivatech" de Paris              

 S'agissant de la participation algérienne au Salon "Vivatech 2019", M. Djellab a souligné que cette manifestation technologique est une "fenêtre sur le monde de l'innovation", c'est là où on voit ce qui va se passer dans les 20 ou 30 années à venir. 

Grâce à cette rencontre, les start-up algériennes pourront s'imprégner des solutions innovatrices développées par d'autres Start-up de renommée internationale.

Selon les organisateurs de l'atelier d'encadrement dédié à la première participation de l'Algérie au Salon des Nouvelles Technologies "Vivatech"  (Algeria digital cluster), les 10 start-up qui vont participer à ce salon ont été choisies à l'issue d'un concours afin de présenter leurs projets à une audience internationale. 

Ces dix startups offrent des solutions innovantes dans des domaines différents, telle la gestion durable de lÆeau (la start-up Goutra), plateforme de loisirs et divertissements pour les enfants (Kiddy Sorties), projet éducatif et de divertissement pour enfants sur smartphones, tablettes et réseaux sociaux (Synoos Studio), selon les organisateurs.

Il s'agira également de présenter des solutions en relation avec le dispositif d'étiquetage pour les médicaments injectables (Techgraph), plateforme de découverte d'opportunités académiques pour tous les jeunes en Algérie (Global Opportunities) et (Justice Algérie) qui est un projet qui vise à aider et à améliorer l'expérience juridique algérienne, en offrant des services aux citoyens algériens et aux professionnels du droit, ont ajouté les organisateurs.

Cet événement international a été dédié, cette année, à la croissance des start-up, à la transformation digitale et à I'innovation.

Plus de 100.000 visiteurs sont attendus à cette rencontre qui réunira des start-up, des chefs d'entreprises, des cadres, des investisseurs, des universitaires et des étudiants.

Commerce