"Ramadhan ou pas", les étudiants réinvestissent la rue ce mardi à travers le pays et rejettent la présidentielle du 4 juillet

Ni le jeûne, par ce mois de Ramadhan, ni la chaleur ne semblent entamer la détermination des étudiants. Comme tous les mardis, ils ont une nouvelle fois occupé les rues d’Alger, à l’instar d’autres wilayas dont Oran et Tizi Ouzou, pour crier haut et fort leur rejet irréversible du système politique en place.

Tel un leitmotiv, les mêmes slogans-revendications reviennent chaque semaine encore. Ils sont à chaque fois adaptés à l’actualité de la semaine. Ainsi, après « vous avez pillé le pays, voleurs ! », « Algérie libre et démocratique »,  « Système dégage ! », « ce pays est le nôtre et on fera ce qu’on voudra », la foule ajoute cette fois-ci « il n'y aura pas d'élections yal issabate » et « Gaid Salah dégage ».

Dès le matin, les rues ont été investies avec des banderoles arborées, certaines portant des figures de martyrs.

A Alger, venus de toutes les universités, ils ont tous convergé vers le centre-ville pour crier leur rejet de la tenue de la présidentielle prévue le 4 juillet prochain.

 

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