C’est le 14ème vendredi de mobilisation contre le système depuis le 22 février. Pour cette nouvelle journée de manifestation, un dispositif sécuritaire est mobilisé et des interpellations ont été signalées dès la matinée. Les manifestants n’ont pas manqué à l’appel. Toujours déterminés, ils insistent, particulièrement, sur le maintien du caractère pacifique des marches populaires.
Tôt ce matin, plusieurs barrages ont été installés à l’entrée d’Alger. «Vérification de papiers, interpellation par endroits et aussi confiscation du matériel d’enregistrement des journalistes», rapporte dans son édition de 12h30 la radio chaine 3.
Les manifestants, restent, cependant déterminés et continuent de se mobiliser pour réclamer le départ du système. «On ne s’arrêtera pas jusqu’à ce qu’ils partent tous. Nous allons continuer nos marches pacifiques», déclare à la radio Chaine 1, un manifestant rencontré à la Place Audin d’Alger. Un autre manifestant venu de Bejaïa, affirme avoir été contrôlé par la police pour la simple raison que son véhicue est immatriculé «06». «Nous sommes venus de Boumerdès, on a du contourner les barrages pour arriver au centre ville», témoignent d’autres manifestants.
Ces manifestants qui s’opposent à la tenue de l’élection du 4 juillet et qui réclame un changement radical du système restent mobilisés, en dépit du mois de carême et malgré les intimidations policière.