10/06/2019 - 09:09
L'homme d'affaire Mahieddine Tahkout a comparu, dimanche après-midi, devant le procureur de la République du tribunal de Sidi-M'hamed (Alger), pour des affaires liées à l'obtention d'indus privilèges.
Le prévenu est poursuivi en même temps que plusieurs membres de sa famille, pour avoir bénéficié d'indus privilèges auprès de cadres de l'Office
national des oeuvres universitaires (Onou) du ministère des Transports, de celui de l'Industrie ainsi que de l'Agence nationale de développement de
l'Investissement (ANDI). Plusieurs hauts fonctionnaires de ces ministères et organismes ont comparu à ses côtés.
L'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia et l'ex-Wali d'Alger, Abdelkader Zoukh ont également comparu, durant la même journée, également devant tribunal, mais sans aucune information n'ait filtré pour savoir si c'est en tant que témoins ou de mis en cause.
Ces deux responsables avaient déjà été mandés, à la mi-mai, par devant le procureur de la République, au titre d'enquêtes liées à l'affaire de Ali Haddad.
Depuis plus de deux mois, la Justice a déjà convoqué de nombreux responsables liés à des affaires de corruption.
Le parquet général près la Cour suprême d'Alger avait, par ailleurs, entamé, le 26 mai dernier, des procédures de poursuite judiciaire contre un certain nombre d'anciens membres du gouvernement, dont les dossiesr ont été transmis au Procureur général près la Cour d'Alger pour des affaires liées à des transactions douteuses, dont des contrats établis contrairement à la réglementation.
A noter que le Parquet général près la Cour suprême avait entamé des procédures de poursuites judiciaires et transmis à cet effet au Procureur général près la Cour suprême, des dossiers d'enquêtes préliminaires, à l'encontre de 12 anciens responsables du gouvernement, dont les deux ex-Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, lesquels bénéficient de la règle du privilège de juridiction.
Le Parquet général avait également transmis, le 26 mai 2019, des dossiers d'enquêtes préliminaires pour des faits à caractère pénal, à l'encontre des
nommés: Zaalane Abdelghani, Tou Amar, Talaï Boudjemaa, Ghoul Amar, Benyounes Amara, Bouazgui Abdelkader, Djoudi Karim, Bouchouareb Abdesslam,
Zoukh abdelkader, Khanfar Mohamed Djamel, Sellal Abdelmalek et Ouyahia Ahmed.