Entreprises des patrons emprisonnés : des projets à l'arrêt et des travailleurs sans salaires

Le gouvernement a récemment annoncé des mesures pour sauver des entreprises dont les patrons, impliqués dans de graves affaires de corruption et plusieurs délits, voire crime économiques, se retrouvent en prison. Des mesures qui tardent cependant à se concrétiser, au moment où les travailleurs demeurent sans salaires depuis plusieurs mois et livrés à leur sort. C’est, entre autres, le cas du groupe ETRHB qui emploie près de 15 000 travailleurs et auquel s’est intéressé Zohir Bouzid, journaliste de la Radio chaine 3.

Les comptes de l’entreprise étant gelés, celle-ci ne peut plus s’approvisionner en matériaux nécessaires à ses 28 projets sur le territoire national. Plusieurs projets sont à l’arrêt dont celui de l’aérodrome d’Alger et la direction des travaux publics a, à deux reprises, mis en demeure l’entreprise.  Les 15 000 travailleurs n’ont pas perçu leurs salaires depuis quatre mois.

Mohamed Agli, nouveau président du FCE (Forum des chefs d’entreprises), espère une intervention urgente du gouvernement pour sauver l’emploi, les entreprises concernées étant de gros employeurs.

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