La Corée du Nord propose la reprise du dialogue puis tire deux "projectiles"

La Corée du Nord a tiré mardi deux nouveaux "projectiles", quelques heures après avoir proposé aux Etats-Unis de reprendre fin septembre les négociations sur son programme nucléaire, au point mort depuis février.

Les deux "projectiles" ont été lancés mardi à l'aube depuis la province de Pyongan du Sud, dans le centre du pays, en direction de la mer du Japon, a indiqué l'état-major sud-coréen, sans plus de précisions.

Le terme "projectile" est habituellement employé par l'armée sud-coréenne pour qualifier des missiles à courte portée nord-coréens.

Un haut responsable du gouvernement américain a indiqué avoir été informé de ces nouveaux tirs et assuré que Washington suivait la situation de près avec ses alliés dans la région.

Ce nouvel essai d'armes est intervenu quelques heures après que le régime nord-coréen eut affirmé être prêt à reprendre les négociations avec les Etats-Unis.

Celles-ci sont au point mort depuis février, quand Donald Trump et Kim Jong Un avaient échoué à trouver un accord sur la dénucléarisation nord-coréenne.

"Nous voulons nous retrouver en face-à-face avec les Etats-Unis fin septembre, à une date et en un lieu dont nous pouvons convenir", a déclaré la vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères Choe Son Hui dans un communiqué diffusé lundi par l'agence de presse officielle KCNA.

La période évoquée par Pyongyang coïncide avec l'Assemblée générale annuelle des Nations unies, qui se tient la dernière semaine de septembre à New York et réunit des dirigeants du monde entier.

Mais il n'est pas encore clair si une rencontre entre le négociateur américain Stephen Biegun et ses homologues nord-coréens pourrait avoir lieu à cette occasion.

"Je dis toujours qu'il est bon de se rencontrer", "voyons ce qui va se passer", a répondu Donald Trump, interrogé par la presse sur l'offre nord-coréenne.

Il a saisi l'occasion pour souligner une fois de plus sa "très bonne relation" avec le numéro un du régime nord-coréen.

Le département d'Etat américain a assuré n'avoir aucune réunion à annoncer à ce stade.

Mais l'administration Trump a multiplié les appels à la relance des pourparlers.

APS

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