Présidentielle du 12 décembre : 22 postulants à la candidature pour la magistrature suprême

Vingt deux (22) postulants à la candidature pour la Présidentielle du 12 décembre 2019 ont procédé, jusqu'à samedi, au retrait des formulaires de souscriptions de signatures, a-t-on appris auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).

Parmi ces postulants à la candidature pour le prochain scrutin présidentiel figure des chefs de partis politiques, dont Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal et Aissa Belhadi, président du Front de la bonne gouvernance ainsi que des indépendants et une seule postulante, a précisé à l'APS le chargé de l'information de l'Autorité, Ali Drâa.

La nouvelle loi organique relative au régime électoral fait obligation aux candidats à la Présidentielle de présenter cinquante mille (50.000) signatures individuelles au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale.

Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas.

Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200.

La déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt, par le candidat lui-même, d'une demande d'enregistrement auprès du président de l'ANIE, stipule cette nouvelle loi, exigeant la nationalité algérienne d'origine pour le candidat qui doit être également titulaire d'un diplôme universitaire ou d'un diplôme équivalent.

L'ANIE a la charge de préparer les élections, de les organiser, de les gérer et de les superviser et ce, dès le début de l'opération d'inscription sur les listes électorales et leurs révisions ainsi que les opérations de de préparation de l'opération électorale, des opérations de vote, de dépouillement et se prononcent sur le contentieux électoral jusqu'à l'annonce des résultats provisoires.

Composée de 50 membres, l'ANIE présidée par l'ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, est chargée de réceptionner les dossiers de candidatures pour l'élection du président de la République et d'y statuer.

Pour rappel, le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, avait convoqué dimanche dernier le corps électoral pour l'élection du président de la République, prévue le 12 décembre.

 

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