Le Venezuela signe avec l'ONU un mémorandum pour protéger les libertés fondamentales

L'ONU a indiqué, dans un communiqué, que le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet et le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Jorge Arreaza ont signé le 20 septembre un Mémorandum d'Entente visant à accroître leur coopération en matière de droits humains.

"Le Haut-Commissariat et moi-même sommes déterminés à travailler en étroite collaboration avec les autorités et les organisations de la société civile pour promouvoir et protéger les droits humains et les libertés fondamentales de tous les habitants du pays," a dit Mme Bachelet, citée dans le communiqué.

Le "document de coopération" signé par l'ONU et le Venezuela est valable un an et "fournit une base pour la poursuite du dialogue, en vue de la conclusion future d'un accord pour établir un bureau du Haut-Commissariat au Venezuela", a détaillé le Haut-Commissariat.

L''accord vise également "à améliorer la protection et la promotion des droits humains par une série de nouvelles mesures", comme le renforcement des mécanismes nationaux de protection des droits humains.

Il s'agit aussi de faciliter les visites des rapporteurs spéciaux de l'ONU au cours des deux prochaines années.

Les détails de ces activités doivent être précisés dans un futur plan de travail, qui doit être établi dans les 30 jours suivant la signature du Mémorandum.

La situation des droits humains au Venezuela a fait l'objet de critiques de Mme Bachelet, qui a effectué récemment une visite de travail dans ce pays d'Amérique du Sud.

Le Venezuela a accueilli deux responsables du Haut-Commissariat et à décider d'autoriser des experts de l'ONU à visiter les centres de détention et à circuler librement dans tout le pays.

Le pays traverse depuis des mois une crise politique et économique.

Le chef de l'opposition, Juan Guaido, s'était autoproclamé président par intérim et a été reconnu comme tel par une cinquantaine de pays, alors que le reste de la communauté internationale reconnait le président Nicolas Maduro comme le président légitime démocratiquement élu.

Le pays est aussi en proie à une crise économique, aggravée par un embargo pétrolier et des sanctions financières imposées par Washington.

APS

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