Le PDG de la société Manadjim El-Djazaïr : la réception prochaine de nouvelles usines va permettra d'accroître sensiblement la production

Ne contribuant qu’à hauteur d'1% du Produit intérieur Brut (PIB), le secteur minier, compte tenue de ses énormes potentialités, pourrait connaitre un boom dans les années à venir, grâce aux investissements engagés. Si l'on en croit Tahar Chérif Zerarka, le PDG de la société Manadjim El-Djazaïr (Manal), la réception à moyen termes de nouvelles usines permettra d’accroitre fortement la production.    

Il explique que la société qu'il dirige est en train de développer des partenariats qui devraient contribuer à augmente enormément l'apport du secteur minier au PIB;

Lors de son passage, ce lundi, dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, le responsable de Manadjim El-Djazaïr assure qu'avec le seul bassin minier de Tébessa, l’Algérie « peut extraire entre 10 à 15 millions de tonnes de phosphate marchand pendant plus d’un siècle».

Il rappelle, d'autre part, que les entreprises d’explorations canadienne, européenne et américaines avaient estimé, durant les années 90, les réserves d’or de l'Algérie à plus de 40 tonnes, situées à une profondeur de seulement 400 mètres.

Par le passé, rappelle-t-il,  « on n’avait pas accordé assez d'importance au secteur des mines qui suscite, désormais, l’intérêt des responsables. Après des vaines tentatives d’associer le privé dans l’exploitation minière, l’Etat a repris cette dernière en main commente-t-il. 

L'invité annonce qu'entre autres démarches engagées pour le développement des entreprises minières, un premier plan de recrutement de 260 agents va être lancé le 25 octobre pour renforcer les effectifs des mines de fer de l’Est et accroitre ainsi la production d’acier destinée à alimenter le complexe d’El Hadjar.  

Arcelor Mittal, un «mauvais» partenariat ?

Il explique que ces recrutements vont permettre de rectifier la politique menée par l’ancien partenaire Arcelor mittal, lequel avait réduit ses effectifs de 1.200 à seulement 680 agents. «On s’est retrouvé à fonctionner à un rythme de 1x8 alors que dans la sidérurgie le rythme est de 3x8, déplore le PDG de MANAL.

Aveu d’échec du partenariat avec Arcelor Mittal ? L'intervenant estimant que les chiffres communiqués donnent à comprendre que ce partenariat aura été un cuisant échec.  

En plus d’avoir dépourvu le secteur de ces meilleurs éléments, «les objectifs affiché avec ce partenaire n’ont pas été atteint», commente-t-il.

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