Les cours et les tribunaux de plusieurs wilayas paralysés par une grève des magistrats, qualifié d'"illégale" par le ministère de la Justice

Les magistrats des cours et des tribunaux ont débrayé dimanche, boycottant les audiences programmées, pour protester contre le mouvement annoncé par le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, et qui devrait toucher près de 3.000 juges et procureurs de la République.

« Le taux de suivi est de 100% à Alger et aucune audience n’est effectuée », a constaté, dimanche matin, au niveau du tribunal de Sidi M;Hamed, Lotfi Sid pour la radio chaine 3. Les magistrats répondent à un mot d’ordre de grève illimitée lancé par le Syndicat national des magistrats (SNM).

De son coté, le correspondant de la chaine 3 à Oran, Hamza belmadani, a constaté que l'appel à la grève du SNM « est largement suivi », contrairement aux wilayas de Tiaret, de Tissemssilt et de Tindouf.

De leurs côtés, les correspondants de la Chaine 3 à Annaba et à Tizi Ouzou, font également état d'un large suivi de la grève. Les magistrats de la ville des genêts ont même improvisé un un sit-in au cours duquel ils ont scandé des slogans qui prônent l’indépendance de la justicese. 

La grève des magistrats a fait réagir le ministère de la Justice, qui l'a qualifié d'« illégale », tout en rappelant aux magistrats qu’« il est interdit de faire une action pareille ».

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