Jugées légitimes par le ministère : les revendications des enseignants du primaire réitérées

Ph.DR

Les enseignants du primaire ont observé, hier lundi, devant l'annexe du ministère de l'Education nationale à Alger un sit-in de protestation pour réclamer la satisfaction de leurs revendications professionnelles et pédagogiques.

La grève à laquelle a appelé la Coordination nationale des enseignants du primaire a été diversement suivie, les cours ayant été dispensés normalement dans certaines écoles primaires alors que les élèves d'autres établissements ont été renvoyés chez eux, rapporte l'APS.

«Nous avons décidé de durcir notre mouvement de protestation en observant dès aujourd'hui trois jours de grève», a fait savoir Lyès Cherrad, membre de la Coordination nationale des enseignants du primaire qui a participé au sit-in, soulignant l'attachement des enseignants protestataires au dialogue à condition qu'il se fasse avec «le ministre en personne ou un de ses représentants».

Concernant leur plateforme de revendications, il a précisé qu'il s'agissait notamment de la consécration de l'équité entre les enseignants des trois paliers de l'éducation en termes de classification et de volume horaire et de la révision des méthodologies d'enseignement, soit par l'introduction de la spécialisation dans le cycle primaire pour un enseignement qualitatif aux normes internationales, ou bien par la refonte du programme scolaire».

Le ministère de l'Education nationale avait qualifié les revendications pédagogiques et professionnelles des enseignants de «légitimes», affirmant qu'«elles doivent être traitées dans le cadre d'un dialogue associant les représentants des enseignants et l'administration centrale du secteur ».

APS 

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