Présidentielle du 12 décembre : s’il est élu, le candidat Benflis promet de construire un consensus général de sortie de crise

En décidant de participer pour la troisième fois consécutive à une élection présidentielle, le Secrétaire général du parti Talaie el Hourriyet tente un nouveau pari d’accéder à la magistrature suprême.  

Accueilli, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Ali Benflis note que l’Algérie est confrontée à une crise « de légitimité » politique, économique et sociale, à laquelle, ajoute-t-il, il faut apporter des solutions.

Les remèdes pour régler cette question de légitimité passe, dit-il, l’ouverture d’un large débat politique au sein de la classe politique « dans sa diversité actuelle », suivie par des élections « libres, honnêtes et transparentes auxquelles adhère le peuple Algérien.»

Pour légitimer les institutions, il promet d’aller vers les élections législatives et locales, l’adoption d’une nouvelle constitution entérinée par référendum et un gouvernement « d’ouverture politique », dans la perspective d'asseoir un « consensus général de sortie de crise ».

Des partis « décriés par la population », M. Ali Benflis s’interroge de savoir qui a le droit de dire « vous n’avez plus le droit d’exercer sur la place politique Algérienne ? »  Pour lui, c’est au peuple, seul, de « signer l’acte de décès » de celui ou ceux d’entre eux qu’il souhaite voir disparaitre.

S’il est élu, l’intervenant déclare, par ailleurs, que les premiers qu’il appellerait, « ce sont ceux qui ont boycotté l’élection présidentielle » parce quen explique-t-il, ils représentent une composante de la société Algérienne.

De ceux qui l’ont critiqué pour s'être porté candidat à l’élection présidentielle, il estime que le débat sur cette « trahison », n’a pas lieu d’être, du fait qu’il s’est, depuis mai 2003, présenté deux fois à des scrutins contre « le président sortant » (Bouteflika).

Revenant sur les grandes lignes de son programme, le candidat Benflis assure qu’il fera en sorte de construire la démocratie et une justice indépendance, de libérer l’information et la communication et d'asseoir une « économie sociale de marché », afin, souligne-t-il, de libérer les initiatives et permettre une répartition équitable de la richesse nationale.    

 

 

 

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