Le porte-parole du candidat Abdelaziz Belaid : seul un dialogue inclusif pourrait atténuer les effets des crises successives endurées par l’Algérie

Pour le porte-parole du candidat Abdelaziz Belaid à la présidentielle du 12 décembre prochain, l’Algérie ne pourra se libérer de sa crise « multidimensionnelle », sans en passer par des élections « aussi transparentes que possible ».

S’exprimant, mardi, à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Mustapha Haddam estime que seul un président légitime, dont il souligne qu’il s'agira de limiter certaines des prérogatives, est à même d’entreprendre les chantiers visant à atténuer les effets des « crises successives » qu'a eu à traverser le pays.  

Reprenant les propos du candidat qu’il représente, il juge que, « ni un parti politique, un programme ou un seul homme », ne peuvent contribuer à sortir l’Algérie de la difficile situation dans laquelle elle se trouve enfoncée. Pour lui, seul un processus impliquant tous les Algériens, au titre d’un « dialogue inclusif », pourrait réussir ce pari.

Contrairement aux scrutins précédents, où, déclare-t-il, des candidats jouaient le rôle de « lièvre », M. Haddam note qu’il a, depuis, été fait un « pas en avant » permettant, désormais, l’organisation d’élections « propres et transparentes, autant que pouvoir se peut ».

Expliquant la nécessité, après les élections du 12 décembre prochain, d’en passer prioritairement par la refonte de la Constitution, il prévient du risque d’organiser les prochaines législatives avec les mêmes instruments législatifs relatifs et de « prolonger, ainsi, la vie du régime ».

Du dialogue que le parti de M. Abdelaziz Belaid entend inaugurer avec les autres formations politiques, son représentant précise qu’il le mènera avec tous, à l'exception, dit-il, de ceux exclus « parce qu'ils ont perdu leurs droits civiques et politiques ».

Parmi les actions prioritaires qu’entend entreprendre le candidat du Front El Moustaqbal, l’invité cite, par ailleurs, l’instauration d’une justice indépendante, la lutte contre la corruption et le lancement d’un « processus » visant à mettre la main sur l’argent détourné au détriment de la Nation.  

   

 

 

  

 

 

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