Cinq du Sahel veulent renforcer leurs moyens de lutte contre le terrorisme

Cinq pays du Sahel ont décidé, dimanche à Niamey,  de renforcer leur coopération militaire pour tenter d'endiguer les attaques terroristes qui frappent de de plus en plus violemment leurs pays. 
 
Ils ont réitéré leur volonté de tout mettre en oeuvre pour améliorer la coordination entre leurs forces et celles des forces internationales alliées, selon le communiqué final du sommet qui a réuni les présidents du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie.
 
Les chefs d'Etat de ces pays ont, d'autre part, lancé un appel aux Etats de la région à renforcer la coopération entre les services de sécurité et de renseignement dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.
 
La récebte attaque d'Inates, la plus meurtrière de l'histoire de Niger, revendiquée par le groupe Etat islamique, a traumatisé le pays, qui a décrété trois  
jours de deuil national. D'autres attaques sanglantes ont également frappé ces derniers mois le Mali et le Burkina Faso. 
 
Les armées des pays du G5 semblent impuissantes à enrayer cette spirale de  violences. La Force militaire conjointe du G5 Sahel (lancée en 2015 et  
réactivée en 2017), qui devait compter 5.000 hommes chargés de lutter contre les terroristes dans les zones frontalières des pays membres, peine à  
monter en puissance, en dépit des nombreuses déclarations des chefs d'Etat, comme celle de Niamey ce dimanche.
Monde, Afrique